Escritos na varanda

Imagino-me a escrever na varanda, ao fim da tarde, com o Sol a por-se no horizonte e uma bebida gelada ao lado. Como eu nem sequer tenho varanda, tudo isto é ilusão.

quinta-feira, 14 de julho de 2011

L'arbre et la forêt


Qu'est-ce que c'est ça en face de moi? C'est ce que je vois ou ce que je pense qu'il est?
Je ne pouvais pas être plus trompé. Parce que ce que je vois ç’est juste ce que me semble que c'est et ce que je pense est loin d'atteindre toute la réalité qui l'apparence dissimule.
J'étais trompé. Les deux hypothèses alternatives ont été toutes les deux fausses. Et quand les deux alternatives sont erronées, il doit y avoir au moins une troisième hypothèse- considérer, même si elle est peu probable.

Les arbres ne sont pas tous égaux. Ni la forêt. Il y a des arbres droits, arqués et d’autres. Mais tous ont le tronc, les branches et les feuilles, au moins. Une forêt, qui est un ensemble d'arbres, obstrue la vue et ne permet pas à l'observateur de voir ce qui est au-delà. Un arbre, si vous y êtes très proche, ne permet pas de voir au-delà, même si c’est un seul arbre.

Une chaude journée d'été nous appelle pour une promenade. À la campagne où à la plage. Dans la forêt ou à la montagne. Ou à la forêt dans la montagne, dans le cas où la forêt se situe dans la montagne.
Le départ tôt de la maison le matin était prévu. Tout le reste n'était pas prévu. La première étape était de me diriger vers la montagne. Les circonstances de la vie m’ont fait pénétrer ensuite dans la forêt. Même si ça n'était pas prévu et même si je ne conaissais pas cette forêt.

À l'arrivée, au lieu de prêter attention à la forêt, j'ai remarqué un arbre. Le vent soufflait à bouger les branches comme des bras qui veulent me saisir. Je me suis approché et les branches, tels que fantômes, passaient devant moi et ne m’ attrapaient pas. Peut-être que le fantôme était moi et je n'étais pas assez solide pour que les branches se fixent.
Je ne pouvais penser à l'idée, mais il est possible que l'arbre ne m’a pas attrapé tout simplement parce qu'elle ne le voulait pas.
J'ai avancé un peu plus, en regardant ces branches et la touffe. C'est seulement quand je suis tombé le nez par terre que je me suis aperçu que l'arbre a également des racines.
Le vent s'est arrêté, les branches ont cessé de trembler et ont reculé ne me permettant pas même de me prendre là pour me lever.